Kinésiologie : l’autre médecine douce…
- lsaliskinesiologie

- 14 févr. 2023
- 4 min de lecture
Dernière mise à jour : 8 janv.
La kinésiologie ou physiologie du mouvement, avec trois cents professionnels recensés aujourd’hui en France, sort de l’ombre et connaît même un succès croissant
Qui n’a jamais rêvé de se libérer de l’anxiété, des problèmes relationnels, des peurs et des croyances qui empoisonnent la vie ? La kinésiologie permet de lutter contre ces stimuli négatifs et de retrouver un équilibre général.

C’est une méthode douce pour dénouer les blocages conscients ou inconscients qui entravent nos capacités ». Grâce à des techniques issues de la chiropractie et de la médecine chinoise, le praticien détecte les troubles physiques, émotionnels ou énergétiques chez une personne en étudiant ses postures et mouvements corporels, pour mieux les corriger.
La kinésiologie, une vision globale de l’individu
La discipline s’intéresse à la corrélation entre les ressentis, le mental et le corps, en montrant que le flux continu d’émotions a une résonance sur l’ensemble de l’être. À partir de ce postulat les professionnels affirment par exemple qu’une souffrance psychologique qui perdure finit par engendrer des maux physiques, et à contrario, qu’une douleur perturbe à terme le mental de chacun.
« le corps a une mémoire que l’on appelle mémoire cellulaire et par laquelle il emmagasine les stress et traumatismes subis au cours de la vie ».
En kinésiologie, le test musculaire livre une multitude d’informations
Lorsqu’une personne est en situation d’inconfort quelconque, le corps, au même titre que le cerveau, n’a pas la même réaction. Il perd de l’énergie et du tonus musculaire. Ces modifications renseignent le kinésiologue et lui apportent sa base de travail. Lors des séances, le praticien exerce une pression légère sur un muscle du bras, ou, autre, puis observe si celui-ci est fort et résiste ou s’il est faible et tombe, ce qui implique un stress.
La kinésiologie étend son champ d’action en s’attaquant également aux allergies alimentaires, aux douleurs, au surpoids, et ouvre un accès au bien-être. Là aussi, le test musculaire décèle les dysfonctionnements énergétiques, développés intrinsèquement et affectant soit un organe soit un muscle, ou causés par des perturbateurs comme des aliments défavorables au corps et le privant de tonus. Le praticien travaille ensuite sur ces excès ou carences d’énergie et les réharmonise.
Kinésiologie : haro sur les facteurs du mal
Le but de cette médecine alternative réside dans la mise en exergue des facteurs ayant conduit aux troubles psychiques ou corporels. Elle ne se voue pas à supprimer les symptômes mais agit directement sur les causes de ceux-ci. Ce n’est plus ici le praticien qui est responsable du changement de son client, mais bien le client lui-même. L’image du kinésiologue s’apparente donc à celle d’un facilitateur dont la fonction est d’amener la personne à conscientiser ses faiblesses pour ensuite les transmuter. L’individu devient ainsi l’acteur de son propre développement et de sa guérison.
Le Brain Gym ou kinésiologie éducative
Bien que la discipline se subdivise en plusieurs branches, le brain gym (ou kinésiologie éducative) demeure l’une des plus populaires, en se basant sur le remodelage cérébral. Ce dernier est en effet composé de deux parties, aux caractéristiques propres, unies par un amas de fibres nerveuses appelé corps calleux. La droite est le siège de l’intuition, de la créativité, de l’espace et de la dimension ainsi que de la vision globale des choses, alors que la gauche s’attache au détail, à la rationalité, à la logique et à l’analyse. Chaque hémisphère contrôle la motricité du tronçon opposé du corps.
Pour que l’apprentissage se fasse de manière optimale, les deux côtés doivent échanger et fonctionner ensemble. S’il y a un bug durant l’initiation, le cerveau se bloque naturellement et se met partiellement à l’arrêt. Ce processus se construit au plus jeune âge, durant les premiers enseignements de la vie tels que la découverte de la marche ou du langage. Si ceux-ci se font sous l’influence d’un stress, ce souvenir s’ancre et conditionne le développement futur. Le cerveau aura alors tendance à reproduire un mécanisme équivalent dans des cas similaires. Les apprentissages suivants paraîtront plus rudes car l’un des hémisphères se désactivera automatiquement à chaque nouvelle situation faisant appel à l’adaptabilité.
La kinésiologie, une aide en cas de retard scolaire
Fort heureusement, il est possible de pallier ces désagréments. « Le cerveau reste malléable car c’est un muscle qui évolue constamment. En le stimulant dans son ensemble, on crée des connexions, on relie à nouveau les hémisphères et on instaure d’autres habitudes de fonctionnement ».
Certains enfants en retard scolaire sont parfois affublés du titre de cancre, alors que leurs tracas peuvent manifestement découler de ce manque de communication cérébrale. La kinésiologie éducative a mis au point un panel d’exercices ludiques pour solliciter l’intégralité du cerveau et en révéler ses nombreuses capacités. Ils renforcent notamment la concentration, le centrage et la focalisation. Si les bambins tirent d’importants bénéfices de cette méthode, elle convient également, comme toutes les autres sections de la kinésiologie, aux adultes en proie à des difficultés et en quête d’épanouissement.
Source : Ra-sante.som





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